anesthésie
samedi 2 mars 2013
Gustave Faure adopte l’administration de chloroforme par voie nasale comme l’a fait Malgaigne pour l’éther en 1847.
Les travaux de Faure sur le chloroforme ont été nombreux et publiés dans les Archives générales de médecine de 1858. Il est sorti de ceux-ci l’administration du chloroforme par voie nasale en 1859. L’appareillage est simple, une sonde en caoutchouc est insérée dans une narine (plus tard apparait un embout pour la narine), cette sonde est reliée à un flacon contenant du chloroforme. Ce flacon est relié à l’air extérieur par une petite ouverture. Quand cette ouverture est bouchée avec le doigt, aucune vapeur de chloroforme ne peut étre inspirée, quand elle est ouverte les vapeurs de chloroforme arrivent. Il est facile de moduler l’arrivée des vapeurs anesthésiques en fonction de l’état clinique du patient.
Benjamin Ward Richardson (1828-1896) le suit et préconise l’inhalation de chloroforme par voie nasale pour l’anesthésie dentaire.
Faure G. Le chloroforme et l’asphyxie. Archives générales de médecine, 1858, série 5, 11 : 647-67 ; série 5, 12 :48-63, 155-79, 301-34, 431-47
Béraud. Note sur l’administration du chloroforme suivant la méthode de M. Faure. Bulletin de l’académie impériale de médecine, 1859 ; XXV :115-6.
Duncum B : The development of inhalation anaesthesia. London Oxford university press ;p 233-235 ; 1947