Moins connues des historiens de la médecine qui ont tous bien étudié le grec et le latin, mais plus rarement l’égyptien (!) il sera intéressant de rappeler l’importance des anciennes connaissances pharaoniques en cours de redécouvertes.
Si la disparition de la bibliothèque d’Alexandrie nous prive en effet de la plus grande partie des ouvrages qui y étaient centralisés, il nous reste cependant quelques papyrus retrouvés ailleurs par les archéologues. Bien entendu, ces textes médicaux représentent la première source d’information, à laquelle il faut cependant ajouter d’autres témoignages écrits, monumentaux, et artistiques.
Après avoir abordé rapidement le médecin égyptien et le contexte chirurgical pharaonique, puis quelques gestes importants à la portée des praticiens de ce temps, ainsi que la douleur à combattre, nous parcourrons les moyens moraux apaisants, des moyens physiques, des moyens physico-chimiques superficiels, des composés volatils soporifiques, des breuvages sédatifs réalisables avec des végétaux disponibles à cette époque : comme des pavots, la myrrhe, la vigne, les palmiers dattiers, le cannabis, la mandragore, la jusquiame, la morelle noire, la withania, certaines laitues, les lotus, les nénuphars, ou encore le saule.
Nous terminerons par la notion de réanimation, complétée par des schémas anatomiques et physiologiques cardio-respiratoires compris par les savants de l’époque.
Ces éléments seront appuyés par la lexicographie hiéroglyphique, des planches de botanique, des objets muséologiques, et d’anciennes représentations.
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