Club de l'Histoire de l'Anesthésie et de la Réanimation

La noyade (extrait de La médecine des accidents)

Massé Jules

date de publication : 1855

Numérisé par : CHAR
  mise en ligne : mardi 16 décembre 2008




Le traitement de la noyade en 1855 s’est bien amélioré mais il n’est pas encore optimal.

III. Le noyé une fois repéché et ramené sur le rivage, il faut le déshabiller bien vite.

Quand on retire un homme de l’eau et qu’on aborde, on trouve sur le rivage un tas de badauds poussés et
ramassés la par humanité un peu, par curiosité beaucoup.
Celte foule est émaillée de quelques personnes sages ; mais la plupart des curieux sont tellement émus, tellement effrayés, qu’ils n’ont pas le sens commun. Ils se groupent autour de vous, génent les mouvements, obstruent l’air et empéchent les secours.
Il faut avoir le toupet de faire un peu le sergent de ville, et de renvoyer les spectateurs à distance. S’il existe une maison peu éloignée de l’accident, Ie plus sur parti est d’y transporter le noyé. On entre on s’installe au nom de l’humanité, et de par l’expérience on met à la porte tous les gens inutiles.

Si l’on est en pleine campagne, on choisit dans les curieux deux ou trois des moins effrayés, et l’on charge les plus émus de faire écarter les autres.

Alors la première chose à faire est d’étendre le noyé par terre, sur le gazon, sur le sable ; mieux encore, sur des linges ou des habits.

Et puis il faut le délivrer de ses vétements humides etfroids.

Dans cette opération, il est bon d’oublier toute économie, tout ménagement. N’allez pas vous amuser à retirer les vétements un à un, ils sont trempés, collés sur la peau ou collés les uns aux autres, le déshabillement serait long et difficile. Tant pis pour la bourse, tant mieux pour les marchands -Coupez, déchirez et sacrifiez tout.

Quand les habits mouillés sont ôtés, il faut essuyer vigoureusement toute la peau et revétir le noyé le plus chaudement et le plus promptement possible.
Il y a des particuliers qui s’émeuvent, qui perdent la téte ; ils vont, ils courent : ils empruntent un habit, un pantalon, des cravates. Il s’agit bien de cela ! une chemise, un bonnet de laine encore, mais c’est tout ce qui est nécessaire.
Quand on n’a ni chemise ni bonnet de laine sous la main, on peut tout simplement envelopper le noyé dans une bonne grosse couverture.

Enroulez, empaquetez ! dépéchons nous. On emmaillote en quelque sorte le pauvre diable, on vous l’arrange dans la couverture comme une momie dans son enveloppe.

IV. Dans quelle position doit-on placer un noyé que l’on vient de retirer de l’eau ?

La réponse est bien simple, et le précepte est facile a saisir. L’opération n’est rien à exécuter.

Il faut coucher le noyé, c’est-a-dire qu’il faut le mettre dans la position horizontale, comme par exemple par terre, sur une table ou dans un lit. II faut le placer sur le coté, plutôt légèrement penché en avant que penché en arrière, de telle façon enfin que, s’il a besoin de vomir, il puisse le faire facilement.

Croirait-on qu’il existe sous la calotte des cieux des gens assez niais, assez stupides, pour vouloir placer les noyés la téte en bas ? Que dis-je, placer ? ils vous les pendent par les pieds. Pendre est l’expression. On lie les pieds avec des cordes ou avec des linges, et on les attache ainsi a une branche, a un pieux élevé, a un crampon quelconque.

Allons, malheureux noyé, c’est pour tonbien ce qu’on te fait là , mon ami ; dépéche-toi de rendre toute l’eau que tu as bue, ou l’on te laissera longtemps, longtemps, avec les deux pieds dans les airs.

Je plaisante, mais franchement ce sont de ces bétises qui ne font pas rire et qui mettent en colère les gens de bon sens.

Pendre par les pieds pour faire vomir ! mais y a-t-il au monde un garde-malade, un infirmier ou un médecin qui ait jamais imaginé de pendre par les pieds un malade à qui l’on a donné un vomitif ?

Pendre par les pieds un malheureux noyé, outre que c’est Ie mettre dans une position désagréable, c’est l’exposer à des
accidents du côté de la téte, à une espèce de coup.
Pour mon compte, si jamais je voyais des individus secourant un noyé procéder à de semblables manoeuvres, quand ils seraient trois, quand ils seraient six, je tomberais sur eux à grands coups de bâton, car c’est avec des coups de bâton que l’on a raison des bourriques. Je connais un maître d’école qui répète toujours cette maxime, tirée, je crois, d’une grande tragédie :

C’est à coup de bâton qu’on gouverne les ânes !

V. Il faut enlever vivement toutes les mucosités de la gorge et du nez

Franchement, un noyé n’a pas une figure agréable : il est pale, il est bléme, ses yeux sont noirs, renfonces, ses Ièvres blanches, c’est un si vilain tableau, que, les premières fois, moi je ne pouvais le considérer sans tressaillir. On a peur des fantômes, on a peur des tétes de mort, qu’est-ce que c’est. bon Dieu ! acôté du visage d’un noyé !

Plusieurs fois, à mes débuts, j’ai senti le coeur me manquer ; j’éprouvais des bourdonnements dans les oreilles ; mes jambes fléchissaient comme si j’avais avalé quatre litres à 8. Je m’en allais, je m’en allais... Je suis tombé une fois tout à fait en faiblesse : ca faisait deux hommes a secourir au lieu d’un. C’était bien désagréable pour les assistants.

Heureusement je me suis fait à la chose, I’habitude m’a bronzé le coeur : le bon sens a remouché ma sensiblerie. J’ai raisonné, finalement : on est homme ou on ne l’est pas On ne ramasse pas des noyés pour son plaisir ; on ne les regarde pas comme les tableaux de je ne sais quel particulier, de monsieur Isabey, je crois ; un luron qui charbonne la marine avec une ressemblance, une vérité, -c’est ca.—quand on veut se méler de secourir les autres, il ne faut pas étre de papier mâché, n’est-il pas vrai ?

Au reste, quand je sens que le coeur me bat la générale, quand j’éprouve je ne sais quel frisson dans le dos, je me roidis, je me traite d’imbécile, et le meilleur moyen pour me secouer, c’est de penser non pas au présent, mais à l’avenir ; de considérer non pas un homme à peu près mort, mais bientôt ressuscité ; de voir toutes les joies causées par le ressuscité. Je me dis :
 C’est homme-là est peut-étre un père de famille, ou bien un fils aimé par ses parents. Si on le laisse rendre l’âme, on plonge une foule de gens dans la douleur ; au contraire, si on le rappelle à la vie, on Ie rend en quelque sorte à l’existence, on est cause de bien des bonheurs, et si l’on fait couler des larmes, ce sont des sentiments de reconnaissance.

Voyez-vous d’ici ce contraste ? Représentez-vous une pauvre famille inquiète :
 Votre père ou votre fils est noyé ! crie une voix.
 Oh ! mon Dieu ! mon Dieu ! répond la famille.
Tous les visages se décomposent ; on pleure, on crie, on veut courir. Tout d’un coup le prétendu noyé revient aussi vivant que vous et moi.
 Ne vous dérangez pas, qu’il dit aux pleurnicheurs. J’ai bu un bouillon, mais j’en ai été quitte pour un évanouissement, pour une misère ; j’ai tant bu d’eau, qu’à présent je boirais bien un verre de vin.

On se rassure, on se réjouit, on s’embrasse.

C’est une scène que j’avais recommandée a un peintre d’enseignes de mon quartier.

Qui est la cause de ce tableau, s’il vous plaît ? Le sauveur, le nageur ; le frotteur., I’homme de coeur enfin qui a su faire tout ce que je vais dire. Tout cela vaut bien la peine de ne pas reculer devant., un visage livide, et de n’avoir pas trop d’émotion parce qu’un individu fait la grimace.

J’ai dit que la grimace était soignée : je mentiras si je disais le contraire.
Le noyé est non seulement bouffi, défiguré, mais de son nez et de sa bouche sort une bave verdâtre, espèce d’écume dont j’ai souvent cherché l’explication.

Chacun peut voir sur les bords de certains étangs cette écume nauséabonde, mille fois plus vilaine que l’écume d’un pot-au-feu : I’écume qui se trouve à la bouche des noyés a quelque analogie avec celle-là .
Je pensais d’abord : le noyé qui sent venir la mort se crispe, se met en colère ; or les gens en colère écument, et c’est pourquoi on trouve à la bouche de tous les noyés la bave dont je viens de parler.
Il parait que cette explication n’est pas très scientifique. Un vétérinaire, à qui je me suis hasardé de la donner, s’est mis a rire a gorge déployée, et puis il m’a parlé des mucosités produites par l’intérieur des poumons ; il m’a dit que c’était un peu comme les mucosités du nez et de la bouche ; que les poumons, révolutionnés par I’introduction de l’eau, furieux de recevoir du liquide au lieu de l’air dont ils ont besoin, se tortillent et rejettent la bave que l’on trouve au nez et à la bouche. M’a-t-il conté une couleur, a-t il voulu se moquer de mon ignorance ? je n’en sais rien ; mais j’ai avalé la chose avec une naïveté qui a du lui faire plaisir.

Le fait est que, lorsque nous avalons de travers, lorsque, par une raison ou par une autre, une seule goutte d’eau entre dans le conduit destiné à l’air, on tousse, on se pâme : toute la machine respiratoire se révolutionne pour mettre à la porte la goutte d’eau qui s’est trompée de chemin Or, quand un homme se noie, il doit se passer dans sa poitrine quelque chose d’analogue, et c’est probablement ce qui produit les mucosités mousseuses dont nous nous occupons.-
Passons outre.
Evidemment ces mucosités ne doivent pas rester où e !les sont ; elles obstruent l’ouverture des conduits ; elles empéchent l’air de passer : il est donc nécessaire de Ies essuyer, de les ôter, de Ies faire disparaître.

Avec un linge, une serviette, un mouchoir, avec un chiffon quelconque, on essuie la bouche ; mais il ne faut pas avoir peur d’appuyer et se contenter d’un débarbouillageextérieur, il est indispensable d’ôter toutes Ies mucosités qui se trouvent dans la bouche méme.

Bien souvent la mâchoire est contractée, les dents sont serrées les unes contre les autres ; on les entr’ouvre d’abord avec le manche d’une cuiller, puis on coupe un bouchon en forme de coin, on l’enfonce, on l’entre ; on écarte ainsi forcément les dents, et ce qu’il y a de mieux, c’est qu’en laissant le bouchon en place on tient les mâchoires écartées

Alors, avec un petit bâton ou le manche de la cuiller coiffe d’un linge fin, on plonge dans la cavite, on déblayé, on nettoie, on débarrasse toute la bouche.

On en agit ainsi du côté du nez, du côté des narines ; là heureusement il n y a pas de contractions qui fassent obstacle. On plonge un tortillon de linge dans chaque narine, et on étanche ainsi toutes les méchantes mucosités qui les bouchent. Pour cela il faut du soin, de la patience. On doit replonger Ie linge à sec tant qu’on le retire humide et qu’il ramène quelques viscosités.

Je sais parfaitement bien que ce n’est point une besogne agréable ; mais quand on veut faire le médecin, il faut le bien faire : on peut bien surmonter quelques répugnances pour sauver la vie à un de ses semblables

VI. On doit réchauffer un noyé par tous les moyens possibles

Un noyé est roide comme un piquet, souvent noir comme un moricaud, et froid comme un marbre. Ce n’est pas seulement parce qu’il est resté dans l’eau, qui n’était pastrop chaude : il est plus froid que la rivière ; il est froid comme un homme tout à fait mort ou à peu près

Tenez, j’ai vu, j’ai malheureusement vu beaucoup de choleriques. Dans Ia dernière épidémie, beaucoup de voisins m’appelaient pour frotter, pour frictionner Ies connaissances prises de la maladie. Eh bien, la sensation glaciale que donne a la main la peau d’un cholérique près de mourir est absolument la mémeque la sensation fournie par la peau d’un noyé. Un médecin à qui j’ai fait cette remarque m’a répondu :
 Ce n’est pas étonnant : le cholérique et le noyé meurent tous les deux par asphyxie. Voilà pourquoi ils sont si froids ; voilà pourquoi ils sont noirs l’un et l’autre.

J’ai voulu avoir plus d’explications. Le médecin alors m’a fait une grande tartine sur la circulation ; il m’a parlé de combustion, d’oxygénation, de sang rouge et de sang, noir. Je n’ai pas compris grand-chose, mais je l’ai remercié tout de méme.

Ma petite théorie à moi, c’est que le sang, ne circulant plus chez un noyé, devient comme figé et qu’il faut par tous Ies moyens le faire courir dans les veines suivant ses habitudes. Or il y a deux moyens principaux : la chaleur et Ies frictions.

J’ai déjà recommande de débarrasser le noyé de ses habits mouillés, de lui mettre du linge bien sec et de le coucher
dans un lit bien bassiné, bien chaud, s’il y a possibilité.

S’il y a possibilité, vous entendez ! car, si vous étes sur un rivage loin des maisons, loin de tout, il faut pourtant savoir suppléer à l’absence du lit et des linges.

On peut coucher le noyé déshabillé dans de la paille, dans du foin.

On peut le coucher dans du sable bien sec ; il y a méme des gens qui vous diront que le meilleur moyen de sauver un noyé, c’est de lui faire prendre un bain de sable chaud, c’est-à -dire de l’enterrer a moitié dans ce sable brà »lant que l’on trouve sur certains rivages. Moi, je ne partage pas cette opinion-là ; je n’aime pas enterrer les gens que je veux appeler à la vie.

Il est nécessaire d’allumer un bon feu de bois sec dans la chambre où tout a côté du noyé que l’on secourt ;c’est le moyen d’avoir le plus promptement possible les réchauffants que je vais dire :
 Des serviettes chaudes
 Des briques chaudes,
 Des fers à repasser, chauffés aussi.

Briques et fers doivent étre entourés d’un torchon sec avant d’en faire l’application.

Enfin, tout le monde connaît les bouteilles d’eau chaude. On remplit d’eau bouillante des bouteilles de grès, on les bouche bien, et l’on se procure ainsi des foyers de chaleur qui durent et agissent puissamment. Il faut chauffer, réchauffer. mais on ne doit pas brà »ler. J’ai l’air, en faisant cette recommandation, de vouloir démontrer la lumière en plein jour ; eh bien , je ne sais pas s’il est des imbéciles capables de prétendre qu’il fait nuit en plein soleil, mais ce que je sais, c’est qu’il existe des ignorants (qui se donnent pour savants, bien entendu) qui brà »lent les noyés, qui les flambent comme des poulets pour les rappeler à la vie ; ces gens-là sont dignes des bourriques dont j’ai déjà parlé à propos de la suspension par les pieds.

Qu’un médecin, un homme qui sait jusqu’où il peut aller, se permette de mettre au creux de l’estomac du malheureux noyé un morceau d’amadou allumé, je le comprends, je l’approuve : on appelle ça mettre un moxa ; mais qu’un brise-raison vienne brà »ler à droite, à gauche, partout, un pauvre diable qui ne peut pas se défendre, qu’il l’empéche de revenir à lui par la fumée qu’il lui fait aller sous le nez, à mon avis ce n’est plus simplement une bétise, c’est un vrai délit de justice, et si j’étais gouvernement, punirais sévèrement des actions pareilles.
 Je ne suis pas gouvernement, Dieu merci !

VII. - Les frictions

Il ne s’agit pas de réchauffer un homme comme on chauffe un fer à repasser, comme on chauffe un morceau de bois. Du temps du choléra, dont j’ai déjà parlé, il y avait des gens qui flanquaient à l’entour du malade huit à dix bouteilles de grès remplies d’eau bouillante ; quand on tâtait le malade, on le trouvait tiède, et l’on s’écriait plein d’espérance : le voilà qui commence à se réchauffer.

Je t’en fiche ; il était chaud comme les draps qui l’entouraient, comme les bouteilles qui l’environnaient ; mais tout cela n’était que de la chaleur factice ! Chez un noyé, comme chez un cholérique, il faut surtout chercher à réveiller la chaleur intérieure, on doit viser à rétablir la circulation du sang. .

Pour cela, il faut frictionner, frotter, et frotter ferme.
On peut se servir de torchons de laine, de torchons de lin ou de coton ; on petit employer des brosses ordinaires, si elles ne sont pas trop roides. On a fait dans ces temps-ci des brosses avec de la flanelle, qui sont très commodes pour l’opération dont il s’agit.

Que dis-je ! des brosses ? Ies Anglais, qui se mélent toujours d’imiter, ont fait confectionner des gants de crin, gants bruts et piquants, dont on dit des merveilles : mais moi, qui n’aime pas les Anglais, je n’ai jamais voulu employer ces gants-là ; j’aime autant une bonne touffe de crin brut, un simple bouchon de foin ou de paille, et j’aime mieux les simples frictions sèches faites avec les deux mains à nu.

Vous me direz : vous étes un batelier, un ouvrier, un homme à peau rude. C’est vrai : cette particularité peut me faire dégringoler dans l’estime des petits maîtres et des femmelettes, moi, je m’en fais gloire ; ça prouve que je ne reste pas toujours les mains dans Ies poches ; je vais méme plus loin dans ma confession, j’ai la peau des mains si calleuse et si rude, que, quand, pour allumer ma pipe,je frotte inutilement une allumette chimique sur la muraille, je n’ai qu’a la passer vigoureusement sur la peau de la main, elle prend feu a l’instant méme.
 Jugez de la rudesse
Fort heureusement pour tout le monde, fort heureusement méme pour ces petits dandys qui font la bouche en coeur et portent le chapeau sur l’oreille, il existe en France - beaucoup de gens comme moi : on rencontre partout beaucoup de mains comme les miennes. Et bien ; ces gens(ces mains-là ) n’ont pas besoin de gants anglais pour frictionner Ies noyés, ils n’ont qu’a frotter avec leurs deux mains ; et si le noyé n est pas toutà fait parti pour l’autre monde, il finira par sentir les râpes qui le grattent dans ce monde-ci.

Je dois pourtant, en auteur consciencieux et glorieux de son expérience, donner la nomenclature exacte des objets dont on se sert ordinairement pour les frictions.

Outre
 Les torchons de lin un peu neufs,
 Les morceaux de grosse flanelle.
 Les gants de crin (fameux gants anglais)
 Les serviettes chaudes, préférablement des serviettes de coton,

On se sert
 De brosses en flanelle (je l’ai déjà dit),
 D’une sorte de rouleau de laine confectionné tout exprès, et dont les connaisseurs rendent bon témoignage.
Enfin, l’on se sert de fers modérément chauds, et l’on méle ainsi les avantages de la chaleur artificielle aux avantages des excitants mécaniques ; par exemple, pour frotter Ies membres, le ventre ou la poitrine avec les susdits fers chauds, on doit préalablement recouvrir les membres, le ventre ou la poitrine d’une flanelle d’une certaine épaisseur. Celle flanelle absorbe toutce que la chaleur du fer aurait de trop fort, et elle n’affaiblit rien des bons effets de la friction.

Pour frictionner un noyé, il n’y faut point aller de main morte ; il faut se mettre trois ou quatre ensemble à celte opération. Habitsbas, énergie dans les mouvements ; courage au coeur ! on sue, on se fatigue, on s’essouffle ; qu’importe, la vie d’un homme ne vaut-elle pas ça ?

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