Retrouvés dans la bibliothèque du service ces volumes d’enseignement avec des intitulés d’entétes aujourd’hui oubliés (fig1 et 2).
La reconnaissance de la spécialisation pour les infirmier(e)s exerçant en anesthésie comporte sa propre histoire, marquée de difficultés de reconnaissance .
En 1957, la faculté de Paris délivra une « attestation » donnant la qualité d’Infirmières - Aide-Anesthésistes, I.A.A., afin de mettre fin à l’exercice sauvage des aides-soignants , assistants,, externes et autres chauffeurs.
Pourtant, elles resteront encore longtemps perçues comme des Auxiliaires Aide-Anesthésistes , A.A.A.
Leur pratique fut ensuite officialisée par un décret en 1988 créant un certificat d’aptitude aux fonctions d’« infirmières spécialisé en anesthésie-réanimation », ISAR (fig 1).
Pendant plusieurs années encore, des négociations syndicales et relationnelles, essentiellement avec les médecins (fig 3), ont permis d’améliorer leur statut particulier d’Infirmières anesthésistes.(fig 2) .
Finalement, la reconnaissance de cette qualification au niveau national leur attribua en 1991 la spécialisation d’« Infirmier anesthésiste diplômée d’état », IADE , acronyme toujours usité de nos jours.
Fig.3 : les ISAR en couverture de leur revue professionnelle, Oxymag, crée en 1988, toujours existante en 2020.
On pourra retrouver les détails de l’histoire des IADE dans les références suivantes :
Club d’histoire de l’anesthésie et de la réanimation, Anesthésie, analgésie, réanimation, Samu ; notre histoire, tome 1, pages 99 à 112, Ed. Glyphe, 2014..
et sur notre site :
Histoire des Infirmiers anesthésistes, par Elisabeth Balagny :
https://char-fr.net/Histoire-des-Infirmiers.html