Club de l'Histoire de l'Anesthésie et de la Réanimation

Gay Roger

Né près de Dole en 1931, j’ai fait mes études secondaires et mes premières années de médecine à Dijon. Pour entrer en quatrième année, j’ai dà » partir à Paris en 1954. Au cours de mon internat, je me suis dirigé vers l’anesthésiologie. J’ai fait partie des générations qui ont fait 29 mois de service militaire, de 1958 à 1960. J’ai été affecté, pendant près de deux ans, à l’hôpital militaire Maillot à Alger où j’ai dirigé l’un des deux services de réanimation. Rentré en métropole, après avoir obtenu mon diplôme de spécialité en anesthésiologie, j’ai pu bénéficier d’une bourse de la communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) pour travailler auprès de la chaire de physiopathologie respiratoire de Nancy. C’était alors un grand centre européen de recherche. J’y suis resté cinq ans. Je me suis alors spécialisé en pneumologie.
Reçu à l’agrégation d’anesthésiologie en 1966, j’ai été affecté à Limoges. J’y ai exercé les fonctions de professeur et de chef de département d’anesthésiologie pendant dix ans. à€ partir de 1976, au passage dans le nouveau CHU, je suis devenu professeur et chef de service de réanimation médicale. à€ partir de 1992 et jusqu’à mon départ en retraite en 1999, j’ai aussi enseigné l’histoire de la médecine.
J’ai été secrétaire général (1989-1992), puis président (1992-1996) du Collège National des Enseignants de Réanimation Médicale (CNERM). Entre 1991 et 1997, j’ai été membre élu du Conseil National des Universités (CNU) qui est chargé, entre autres, de nommer les futurs professeurs.
En 2000, j’ai été sollicité pour présenter des conférences à l’Université Tous à‚ges « Culture et loisirs » du Limousin. J’en suis devenu le vice-président il y a quelques années, et je continue de travailler pour elle mais pas uniquement. Je participe aux travaux du comité « Clair-Dire » qui a pour tâche d’assurer la veille terminologique du vocabulaire médical. Nous avons publié en juin 2010 un dictionnaire des néologismes médicaux avec une analyse critique des anglicismes. Je travaille aussi avec le club français d’histoire de l’anesthésie et de la réanimation (CHAR) et avec un groupe issu de l’Institut de géographie de Bordeaux.






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