Deux stèles des pharaons de la première dynastie Aha à Abydos et Djer (tombe Hemaka à Saqqara) montrent des gravures évoquant la réalisation d’une trachéotomie.
Deux stèles des pharaons de la première dynastie Aha à Abydos et Djer (tombe Hemaka à Saqqara) montrent des gravures évoquant la réalisation d’une trachéotomie.
René Moreau - médecin parisien - est le premier à souligner la nécessité d’humidifier l’atmosphère respirée par le patient trachéotomisé.
Giulio Cesare Casseri (1552€“1616) ou Julius Casserius - élève d’Acquapendente - réalise une trachéotomie et insère une canule en argent - courbe - plate percée de trous et maintenue par un fil noué sur la nuque.
Girolamo Fabrizi d’Acquapendente (1537-1619) - élève de Gabriele Falloppio (1523-1562) ou Fallope - maitre de William Harvey et de Giulio Cesare Casseri (1552€“1616) préconise la trachéotomie bien qu’il n’en est jamais pratiqué -
Armand Trousseau (1801-1867) - élève de Bretonneau - réalise la deuxième trachéotomie dans le croup. Ferme partisan de cette thérapeutique, il la défend et fait fabriquer des instruments particuliers : écarteur à deux branches et canules avec chemise interne inspirées des travaux de George Martin (1730).
Frederick Dekkers (1644-1720) de Leyden reprend le trois-quart d’abord direct de la trachée de Sanctorius Sanctorius (1561-1636) et propose de faire la bronchotomie avec un petit trois-quart - armé de sa canule rendant ainsi l’opération plus simple
La première trachéotomie prouvée faite chez l’homme a été transcrite par Antonio Benivieni (1443-1502) -
George Martin (1702-1743), médecin de marine écossais, propose une double canule pour en faciliter la désobstruction.